mardi 20 juillet 2010

Ecosse été 2010 - En direct des Highland Games (20/07)

La première nuit fut plutôt agitée, entre la pluie (pour ne pas dire le déluge) et les voisins dont le mioche se prenait pour le futur Beckham (quand il jouait encore au football). Sans compter sur le fait que je n'avais pas désactivé mon réveil (heure française). Heureusement nous sommes aller prendre dans le centre ville d'Oban, un bon petit déjeuner comme on fait là-bas. Pour les uns ce fut œufs, haricots et saucisses (eggs, beans and pork sausages pour faire plus couleurs locales) sans oublier le "black cake" qui est plus proche du boudin noir que d'un gâteau. Pour les autres (dont moi) pancakes et bacon le tout agrémenté de sirop d'érable.

Ensuite c'est la direction d'une petite bourgade du nom d'Inveraray que nous avons prise afin de nous rendre aux Highlands Games, sorte de championnat d'athlétisme dans un pré avec partout des kilts et des cornemuses (plus agréable que les vuvuzelas, même si au bout d'une journée ça commence à siffler dans les oreilles). Nous avons ainsi pu découvrir moult compétitions sportives sur une prairie à la périphérie de la ville, transformée pour l'occasion en stade. Le sol détrempé à cause de nombreuses averses, rendait les 100m, 200m et autres courses bien plus intéressantes.

Mais les plus spectaculaires furent les lancers: poids de toutes tailles, de toutes formes, avec ou sans poignets, marteaux "classiques" comme en athlétisme, ou avec manche en bois (comme sur un chantier) , mais surtout l'épreuve reine: Le lancer de tronc. Pour cette dernière épreuve le but n'était pas de lancer le plus loin possible le tronc de 6 mètres de haut mais de réussir à le faire tomber sur la partie supérieure et que la partie inférieure bascule de l'autre côté.
Le tout était agrémenté comme je le disais de cornemuses mais aussi de danses écossaises ou irlandaises, enfin tout du moins folkloriques ainsi que de fanfares. La nourriture était aussi au rendez-vous: de délicieux shortbreads, qui avec leur teneur en beurre fondent tout seul sur la langue, et un hamburger à la viande de cerf qui laisse encore un bon goût de gibier dans ma mémoire gustative. Nous avons profité d'une petite accalmie pour visiter les environs en attendant le lancer de tronc, et ainsi préparer la journée du lendemain lors d'une petite balade à travers bois et moutons.

Mais une fois de retour sur le stade, puis la compétition terminée, est venu le temps de trouver un logement, cette sempiternelle question du point de chute pour la nuit qui reviendra quasiment chaque soir de notre périple. Après un tour à l'auberge de jeunesse et à l'office du tourisme, nous décidâmes de partir plus loin, dans un lieu isolé de toute activité urbaine. C'est dans un camping plutôt onéreux que nous plantons la tente, à 5m de la plage, avec vue sur ce qui pourrait être ... le Poudlard Express. Un repas composé de charcuterie et de légumes en guise de préambule à une soirée au ciel dégagé.

Au programme, concours de ricochets, chasse aux crabes et parties de Time's up. Mais entre deux, comme l'a si bien dit Pierre, chacun s'adonna à sa spécialité: Laura revêtait son costume d'infirmière pour lui retirer ses fils (Il s'est blessé avant de partir, mais je le soupçonne d'avoir voulu ressembler à Niko, son idole, et ainsi avoir lui aussi une cicatrice à la main), Fabien dessinait ce magnifique panorama à l'encre de chine sanguine, moi qui notait sur mon calepin les quelques mots que je retranscrit maintenant sur cette page et lui, et bien disait des conneries...

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